Amandine Afonso Jaco - PhD Psychologue - Praticienne EMDR Docteure en Sciences Cognitives Expert Recherche & Handicap Visuel
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La thérapie EMDR

La liberté, c'est ce que nous arrivons à faire avec ce qu'on nous a fait.

J.P. Sartre

Qu’est-ce que l’EMDR ?

L’EMDR (Eye Mouvement Desensitization and Reprocessing), en français « désensibilisation et retraitement par le mouvement des yeux », est une approche psychothérapeutique qui fût découverte aux Etats-Unis en 1987 par Francine SHAPIRO, psychologue américaine, membre du célèbre Mental Research Institute du Palo Alto. Cette approche, qui n’a cessé de se perfectionner, a rapidement révolutionné la conception et la pratique de la psychothérapie, jusqu’à être désormais utilisée partout dans le monde.

 

A qui s’adresse l’EMDR ?

La thérapie EMDR s’adresse à toute personne qui souffre de perturbations émotionnelles généralement liées à des traumatismes psychologiques. Il peut s’agir de traumatismes « évidents », tels que les violences physiques et/ou psychologiques, les abus sexuels, les accidents graves, les attentats, les catastrophes naturelles, les décès, etc.. Mais il peut également s’agir d’évènements de vie difficiles, de plus « petits » traumatismes qui peuvent être la source d’émotions ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne tels que des séparations, des difficultés professionnelles et/ou relationnelles, une enfance perturbée etc…

Ces perturbations émotionnelles peuvent s’exprimer sous diverses formes : irritabilité, angoisses, troubles du sommeil, cauchemars, tendance à l’isolement, état dépressif, comportements agités voire violents, douleurs physiques... Ces traumatismes peuvent être la source de troubles psychologiques tels que la dépression, les addictions, les troubles du comportement alimentaire, les attaques de panique, les phobies etc..

Ces perturbations apparaissent quand notre cerveau est dépassé par un choc traumatique et n’arrive pas traiter (ou digérer) les informations comme il le fait ordinairement. Il reste bloqué sur l’événement, sans que nous en ayons toujours conscience, et ce sont les vécus traumatiques non digérés qui sont sources de ces perturbations.

La thérapie EMDR permet de débloquer les mécanismes naturels du traitement de l’information, et ainsi le traumatisme peut enfin être retraité (ou digéré), même de nombreuses années après.

La thérapie EMDR à fait l’objet de nombreuses études scientifiques internationales, et est aujourd’hui une approche thérapeutique mondialement reconnue par la communauté scientifique pour son efficacité dans le traitement du stress post-traumatique, du stress aigu et du deuil chez l’adulte et l’enfant ; et plus récemment, dans les champs de la santé et de la santé mentale. Son usage est reconnu par l’INSERM depuis 2004, la Haute Autorité de la Santé (HAS) depuis 2007 et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 2013.

 

Comment se passe un traitement EMDR ?

Une préparation est indispensable : des entretiens préliminaires permettent au patient d’établir une relation de confiance avec son praticien et d’identifier, avec son aide, le ou les souvenirs traumatiques à l’origine de ses difficultés. Ces souvenirs seront ensuite retraités un à un lors des séances. Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir. Le processus de traitement activé par la méthode est un processus conscient. Il correspond à ce que fait naturellement notre cerveau quand il ne se bloque pas.

Au début d’une séance EMDR, le praticien demande au patient de se concentrer sur l’événement perturbant, en gardant à l’esprit les souvenirs sensoriels de l’événement (image, son, odeur, sensations physiques), ainsi que les pensées et ressentis actuels qui y sont associés. Le praticien commence alors des séries de stimulations bilatérales alternées, c’est-à-dire qu’il stimule le cerveau alternativement du côté gauche puis du côté droit soit par des mouvements oculaires, soit par des stimulations tactiles ou des bips sonores. Entre chaque série, il suffit que le patient remarque ce qui lui vient à l’esprit. Il n’y a aucun effort à faire pendant la stimulation pour obtenir tel ou tel résultat : l’événement se retraite spontanément, et différemment pour chaque personne selon son vécu, sa personnalité, ses ressources ou sa culture. Une séance peut durer entre 60-90 minutes. Le patient peut traverser des émotions intenses, mais à la fin de la séance, il ressent généralement une nette amélioration.

La thérapie EMDR vise l'efficacité, le soulagement des symptômes et l'opportunité de redevenir disponible à l'instant présent, à l'ici et maintenant.

 

De nombreuses études rigoureuses et méta-analyses ont été publiées au cours des 25 dernières années pour valider l’efficacité de l’EMDR dans le traitement des troubles de stress post-traumatique.

 

C’est en 1987 que l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou « désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires ») est pour la première fois décrite dans des publications scientifiques par la psychologue américaine Francine Shapiro.

D’abord testée chez des personnes souffrant de souvenirs traumatiques, comme des vétérans de la guerre du Vietnam, cette psychothérapie par mouvements oculaires cible les mémoires traumatiques des individus. En d’autres termes, elle vise à traiter les conséquences psychologiques, physiques ou relationnelles liées à un traumatisme psychique.

 

Mécanismes d'actions

Bien qu'il n'y ait pas de réponse claire encore à l'heure actuelle sur les mécanismes d'action de l'EMDR, des travaux en neuro-imagerie menés par une équipe française (Rousseau et al., 2019. DOI: 10.1080/20008198.2019.1568132), ont montré que les stimulations pratiquées pendant la séance d’EMDR activent et synchronisent de larges réseaux de neurones localisés dans des structures cérébrales impliquées dans le traitement émotionnel de l’information et dans la mémoire. Ce processus favoriserait la transformation des réseaux de neurones qui sous-tendent le souvenir traumatique et en atténuerait la portée en permettant au patient de mieux intégrer l’information selon laquelle il est désormais en sécurité.

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